
Shinji Nagabe Brazil, b. 1975
La Carpe et le Tucurare, 2023
Photographs printed on fabric, hand-sewn and filled with acrylic fibers
174.9 x 89.9 x 29.8 cm
68 7/8 x 35 3/8 x 11 3/4 in
68 7/8 x 35 3/8 x 11 3/4 in
Copyright The Artist
La Carpe et le Tucurare is a work that highlights the duality of the artist's cultural identity, born in Brazil with Japanese heritage. Through the image of a tucurare, a...
La Carpe et le Tucurare is a work that highlights the duality of the artist's cultural identity, born in Brazil with Japanese heritage. Through the image of a tucurare, a fish emblematic of Brazilian rivers, devouring a carp, a symbol of Japanese culture, the artist explores how Brazilian and Japanese cultures collide and merge. This scene of predation, both violent and poetic, evokes the process of cultural assimilation in which his Brazilian culture seems to "swallow" Japanese culture, a movement of reinterpretation and radical transformation. The work echoes the 1928 Brazilian modernist movement, anthropophagism, which advocated for the appropriation and assimilation of foreign cultures in order to adapt and integrate them into Brazilian identity.
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La Carpe et le Tucurare est une œuvre qui met en lumière la dualité de l’identité culturelle de l’artiste, né au Brésil d’origines japonaises. À travers l’image d’un tucurare, poisson emblématique des rivières brésiliennes, engloutissant une carpe, symbole de la culture japonaise, l’artiste explore la manière dont les cultures brésilienne et japonaise s’entrechoquent et se mélangent. Cette scène de prédation, à la fois violente et poétique, évoque le processus d’assimilation culturelle dans lequel la culture brésilienne semble "avaler" la culture japonaise, un mouvement de réinterprétation et de transformation radicale. L’œuvre fait écho au mouvement moderniste brésilien de 1928, l’anthropophagisme, qui prônait l’appropriation des cultures étrangères pour les adapter et les intégrer à l’identité brésilienne.
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La Carpe et le Tucurare est une œuvre qui met en lumière la dualité de l’identité culturelle de l’artiste, né au Brésil d’origines japonaises. À travers l’image d’un tucurare, poisson emblématique des rivières brésiliennes, engloutissant une carpe, symbole de la culture japonaise, l’artiste explore la manière dont les cultures brésilienne et japonaise s’entrechoquent et se mélangent. Cette scène de prédation, à la fois violente et poétique, évoque le processus d’assimilation culturelle dans lequel la culture brésilienne semble "avaler" la culture japonaise, un mouvement de réinterprétation et de transformation radicale. L’œuvre fait écho au mouvement moderniste brésilien de 1928, l’anthropophagisme, qui prônait l’appropriation des cultures étrangères pour les adapter et les intégrer à l’identité brésilienne.