



Roxane Mbanga b. 1996
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The Balcony is both a physical and symbolic space. Inspired by time spent on her grandfather’s balcony in Côte d’Ivoire, the artist revisits a personal vantage point on city life. From up high, she watches the street, listens to its sounds, observes its gestures—and turns those fragments into material for her work.
The floor is covered with handwoven raffia mats, evoking a living, tactile craft. A salvaged oil can serves as a low table. On top, an old radio plays a playlist curated by the artist, blending sounds from past and present—salsa, zouk, kompa, makossa, soukous, and contemporary urban pop. The music sets the tone: a bridge between family memory and everyday street life.
A hand-painted plastic chair sits against the wall. Next to it, a frame covered in synthetic hair hangs empty—a nod to her grandfather’s balcony, where he proudly displayed fabrics and masks. On the ground nearby, a glass bottle of Fanta, a bag of peanuts, and a water sachet evoke both street culture and daily rituals.
Scattered throughout are potted plants, carefully selected magazines, and the first issue of Vogue France featuring Aya Nakamura on the cover. These objects speak to the richness of diasporic, African, and Creole cultures—and to the growing visibility of Black bodies in fashion and media.
Lying on the floor is a notebook: once the cover of a menu from Masai Mara, the Parisian restaurant run by the artist’s father in the early 2000s. The restaurant was a key gathering place for Afro-descendant communities—a place to share Cameroonian, Ivorian, Senegalese, and Malian meals and conversation. Transformed into a journal, the object becomes a personal archive, holding memory, heritage, and the quiet act of passing things on.
Le balcon est un espace suspendu, à la fois réel et symbolique. Inspiré des moments passés sur le balcon de l’appartement de son grand-père en Côte d’Ivoire, l’artiste y rejoue un point de vue intime sur la vie urbaine. Depuis ce poste d’observation, elle regarde la rue, écoute ses sons, capte ses gestes — et les transforme en matière artistique.
Le sol est recouvert de nattes en raffia tissées à la main, évoquant un artisanat vivant. Un bidon d’huile chiné sert de table basse. Posée dessus, une radio ancienne diffuse une playlist musicale composée par l’artiste, mêlant sons d’hier et d’aujourd’hui : salsa, zouk, kompa, makossa, soukouss et pop urbaine. La musique devient la bande-son de cet espace, entre souvenirs familiaux et scènes urbaines actuelles.
Une chaise en plastique peinte à la main est posée près du mur. À côté, un cadre vide recouvert de cheveux synthétiques fait écho à l’esthétique du balcon de son grand-père, qui accrochait fièrement tissus et masques. Une bouteille de Fanta en verre, une bouteille d’arachides et un sachet d’eau sont disposés au sol, entre culture populaire et traces de la rue.
Quelques plantes, des magazines soigneusement sélectionnés et le premier numéro de Vogue France avec Aya Nakamura en couverture ponctuent l’installation. Ils témoignent de l’effervescence des cultures diasporiques, africaines et créoles, et de la visibilité grandissante des corps noirs dans les médias contemporains.
Sur le sol, un carnet est posé : un ancien couvre-menu du restaurant Masaï Mara, tenu par le père de l’artiste à Paris dans les années 2000. Lieu de rencontre pour les communautés afro-descendantes, le restaurant a marqué toute une génération. Transformé en carnet d’écriture, l’objet devient une archive intime et familiale, porteuse de mémoire et de transmission.