Présentation

Dans son espace de 350 m² au 24 rue Béranger, la galerie 193 découvre le lexique artistique de la scène camerounaise en présentant les œuvres de huit talentueux artistes contemporains. Ce panorama éclectique met en lumière l'effervescence culturelle du Cameroun qui résonne aujourd'hui sur la scène internationale. 

La scène camerounaise est constituée dit-on de 4 générations, dont la première prend vraiment racine dans les années 40-60. Elle se dessine et s’illumine progressivement avec “les grands” comme Barthélémy Toguo, mais aussi Hervé Youmbi, Justine Gaga, Salifou Lindou, Joël Mpah Doh et bien d’autres. La scène présente une solidarité hors norme et chaque génération vient épauler la suivante et la guider sur les voies de l’art. C’est l’arrivée tardive des premières écoles des Beaux-Arts (vers 2009-2010) qui va former les plus jeunes générations à la “grande manière”, remettant ainsi le figuratif au goût du jour tout en générant des initiatives toujours plus intéressantes. Toutefois, se sont bien les “anciens” qui approfondissent leur formation hors les murs et leur donnent tant bien que mal les clés pour comprendre le monde dans lequel ils.elles sont appelés à évoluer.

Les artistes de la scène frappent de par leur nombre et leur diversité. Ce n’est toutefois toujours pas ce qui est mis en avant à l’heure où on parle encore de LA scène africaine en oubliant le pluriel qui fait sa force.

 

Œuvres
Dans son espace de 350 m2 du 24 rue Béranger, la 193 Gallery part à la découverte du lexique artistique de la scène camerounaise en présentant les œuvres de huit artistes contemporains. Ce panorama éclectique met en lumière tout l’effervescence culturelle du Cameroun qui trouve aujourd’hui une résonance sur la scène internationale.

Surnommé la petite Afrique, le Cameroun concentre sur son territoire tout ce qui fait la richesse du continent : un véritable carrefour topographique, politique et culturel. Dynamique et féconde, la scène artistique se renouvelle et se démarque. par son esthétique où l’humain a une place centrale.

« Matérialiser sa curiosité est bien l’acte de se déplacer, d’aller voir, interroger, comprendre. Si Vasari à son époque est parti à la rencontre des plus incroyables artistes qui peuplaient les terres de son pays, c’est aujourd’hui à nous de partir recueillir les mots de ces excellents peintres et sculpteurs qui nourrissent une scène encore trop peu étudiée. Il est pour cela nécessaire de suivre les pas des grand.e.s qui nous précèdent et de les aider à porter le flambeau qu’ils ont si vaillamment embrasé » explique Mary-Lou Ngwe-Secke.
Vues de l'exposition